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Cozes(Charente Maritime)  n’est pas Chicago mais parfois, il peut s’en passer de bonnes. Vendredi dernier par exemple, des passants ont bien dû se poser des questions lorsqu’au bon milieu de l’après-midi, ils furent témoins de l’interpellation d’un individu en plein centre-ville, par la police rurale de Cozes, digne d’un véritable film policier.

Il était à peine 15h quand un véhicule de petite cylindrée arrivant de Saujon et circulant à vive allure en direction du centre-ville, commis plusieurs délits routiers sous les yeux du garde-champêtre. Il n’en fallu pas d’avantage pour que ces faits dangereux ne fassent réagir le policier en service. Il se mit alors à la poursuite du chauffard qui était bien décidé à ne pas s’en laisser compter. Il faut dire qu’il y a mis de la bonne volonté : refus de priorité, refus d’obtempérer, conduite dangereuse en fonction des circonstances, vitesse excessive en ville et le tout en zigzagant… Le garde-champêtre, Bruno Roux, connaissant bien la commune ne perdit pas son sang-froid pensant qu’il aurait bien une occasion d’intercepter le fuyard. Arrivé à hauteur du Crédit Agricole, un mini-bouchon  obligea le chauffard à stopper, non sans toutefois tenter de s’enfuir en montant sur le trottoir.

Après avoir constaté que le conducteur était en état d’ébriété avancée, Bruno Roux fit son métier. Il fit appel à la gendarmerie comme c’est la règle en pareil cas et au demanda au conducteur de couper le contact et de lui présenter les papiers du véhicule. C’est là que les choses commencèrent à se corser. Le conducteur fouillant dans la boite à gants, en guise de papiers, sortit une arme de poing. En bon professionnel qu’il est, (20 ans de métier) le garde-champêtre parvient à faire une clef à l’agresseur et à le désarmer. Extirpé du véhicule, l’individu est immobilisé pendant de longues minutes, le temps pour la gendarmerie d’arriver sur les lieux et de le prendre en charge.

Voilà des faits qui méritaient bien d’être signalés. En effet, sans le courage et le professionnalisme de Bruno Roux, que ce serait-il passé si l’individu avait fait usage de son arme au milieu de la foule ? Il s’est avéré après-coup qu’il s’agissait d’un vrai pistolet (arme de quatrième catégorie) en parfait état de fonctionner et chargé de surcroit.

L’équipement de sécurité dont vient d’être dotée la police rurale prend désormais toute son importance, sachant qu’aucune ville, même Cozes n’est à l’abri d’un fait divers grave, certes plus courant dans les grandes agglomérations.

Jean Marc Carment.

 

 

Bravo à notre collegue, il fait honneur à notre corporation!

 

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